Pierre Borromée, L'hermine était pourpre, lu par Daniel
Paris, Fayard, 2011, 378 pages.
Rédigé dans un style standard, fluide mais sans grand éclat, "L'hermine était pourpre" se propose d'explorer les liens pas toujours évidents entre le pouvoir judiciaire et la police, sur fond d'intrigue policière de province. Le lecteur appréciera la crédibilité avec laquelle le monde des avocats est dépeint, et goûtera quelques éléments mystérieux: la femme assassinée en début de roman est vierge, alors qu'elle est mariée... Il appréciera aussi l'épisode du "buzz" créé par le mot "souhaitable" malencontreusement lâché lors d'une conférence de presse par un acteur peu rodé à l'exercice du contact avec les médias. A découvrir - ce roman a reçu le Prix du Quai des Orfèvres 2012.
J'en parle plus amplement ici.
Daniel, 24060 pages