Frédéric Beigbeder, Oona & Salinger, lu par Daniel

Paris, Grasset, 2014, 332 pages.

A sa manière, l'auteur explore les relations d'Oona (avant qu'elle ne devienne Chaplin) et de Salinger (avant qu'il ne devienne l'auteur de "L'Attrape-coeurs"). On sent dès lors la patte du romancier expérimenté, qui sait jouer avec brio des voix de ses personnages et recréer une époque, des lieux tels que les bars à la mode de New York. Et puis, l'auteur étant ce qu'il est, il n'hésite pas à se mettre en scène, ni à tirer sans complexe des liens avec sa propre histoire d'amour du moment. On lui pardonne: "Oona & Salinger", c'est du tout bon.

Lu pour le journal La Liberté.

Daniel, 29763 pages.